Fabien Wagner dirige l’équipe « Neuromodulation et Thérapies Numériques » (NeuroDTx), qui vise à développer de nouvelles stratégies de neuromodulation pour restaurer les fonctions motrices et cognitives dans des troubles neurologiques ou après une lésion.
Pendant son doctorat à l’université Brown (États-Unis), il a combiné des stimulations optogénétiques et des enregistrements par matrices de microélectrodes pour étudier les mécanismes de transition vers les crises épileptiques dans des modèles rongeurs d’épilepsie. Durant son postdoc à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL, Suisse), il a développé des neuroprothèses de la moelle épinière pour restaurer la locomotion, d’abord chez des primates non humains, puis chez des patients souffrant d’une lésion de la moelle épinière dans le cadre d’une première étude chez l’humain (Wagner et al., Nature 2018 ; Rowald et al., Nat Med 2022).
En 2020, Fabien rejoint l’Institut des Maladies Neurodégénératives (IMN), où il crée une nouvelle équipe baptisée « Neuromodulation et Neuroprothèses » afin d’étendre les systèmes neuroprosthétiques vers les troubles neurocognitifs, grâce à un financement de la région Nouvelle-Aquitaine (chaire Neurocampus pour les jeunes chefs d’équipe, 2020-2023) et une bourse de démarrage de l’European Research Council (ERC) (2022-2027).
En 2024, il s’associe à Amélie Aussel à l’Inria pour mettre les sciences numériques au service de l’optimisation et de la compréhension des approches de neuromodulation. Leur nouvelle équipe, NeuroDTx, rejoint alors l’institut VBHI pour tester le potentiel de nouvelles thérapies numériques, y compris la stimulation cérébrale non-invasive, pour atténuer les déficits cognitifs chez les patients atteints de maladies neurovasculaires. Fabien Wagner est membre du Comité de Direction de l’institut VBHI.
Avant d’avoir des enfants, Fabien appréciait des activités d’extérieur telles que le parachutisme et la plongée sous-marine. Maintenant, il profite des promenades au parc.